• Les relations toxiques "Partie I"

    Les relations toxiques "Partie I"

    Les personnes toxiques 

    Une personne toxique fait du chantage affectif et est insensible à sa victime. Pour arriver à ses fins, elle peut mépriser, jalouser, rabaisser, juger, faire du harcèlement ou manipuler de toutes sortes de façon sa victime. Elle fait en sorte que tranquillement sa victime perde l’estime de soi et devienne son bouche-trou, afin de garder l’emprise sur elle. La plus grande peur d’une personne toxique est de perdre le pouvoir qu’elle...

     

     

    Les relations toxiques "Partie I"

    Les personnes toxiques

     

    Une personne toxique fait du mal, blesse et fait souffrir une autre personne, et ce, en sachant très bien qu’elle le fait. Elle ne reconnaît jamais ses torts, ni n’éprouve aucun regret des gestes qu’elle pose.

    Une personne toxique fait du chantage affectif et est insensible à sa victime.

    Pour arriver à ses fins, elle peut mépriser, jalouser, rabaisser, juger, faire du harcèlement ou manipuler de toutes sortes de façon sa victime. Elle fait en sorte que tranquillement sa victime perde l’estime de soi et devienne son bouche-trou, afin de garder l’emprise sur elle.

    La plus grande peur d’une personne toxique est de perdre le pouvoir qu’elle exerce sur sa victime. Elle ne souhaite aucunement la voir s’épanouir et réussir sa vie. Alors, elle sabote les efforts que cette dernière fait pour mener une vie heureuse et productive.

    On peut avoir une relation toxique avec un parent, un ami, un collègue de travail, un conjoint (conjointe) ou même nos propres enfants.

     

    Le début d’une relation toxique

    Une relation toxique a presque toujours comme base une famille dysfonctionnelle qui mène à une dépendance affective. Pendant votre enfance, on vous a appris qu’il fallait plaire pour être aimé. Qu’il fallait vous oublier et faire ce que vos parents vous disaient, sans écouter vos propres besoins. Très vite, vous avez compris en tant qu’enfant que si vous voulez de l’amour, de l’attention ou simplement être vu de vos parents (ou d’un parent), vous devez être à la hauteur de leurs attentes. Cela devient avec le temps du chantage affectif de la part des parents. C’est comme s’ils vous disaient, je vais t’aimer, si tu agis ou tu fais ce que je te dis de faire.

    Avec le temps, vous grandissez et ce lien de dépendance devient de plus en plus fort et toxique.

    Vous quittez le nid familial pour vous marier et vous vous rendez compte après quelques années que la femme ou l’homme que vous avez marié fait exactement le même chantage affectif que votre père ou votre mère. C’est-à-dire, vous fait croire que pour avoir de l’amour, il vous faut accepter de vous oublier et de vous laisser dénigrer.

     

    Pourquoi je reste dans cette relation?

    Il y a de fortes chances que si vous restez dans une relation toxique, c’est sans doute que:

    • Vous avez peur d’être seul

    • Peur de vous sentir abandonné.

    • Peur de prendre votre place

    • Vous manquez d’estime de vous

    • Vous vous sentez vulnérable

    • Vous vous sentez coupable

       

    Pourquoi est-ce si difficile de sortir d’une relation toxique?

    Tout simplement parce que vous êtes dans l’attente.

    Vous espérez que peut-être un jour cette personne va vous donner un peu de reconnaissance, de bonheur ou de l’amour. Exactement comme lorsque vous étiez enfant et que vous attendiez désespérément que papa ou maman vous voit vous reconnaisse et vous aime. C’est pour cette raison que c’est si dur de sortir d’une relation toxique. C’est votre enfant intérieur qui est encore en attente.

    Pour sortir de ce genre de relation, il faut faire le deuil de vos attentes, de tout ce que vous aurez aimé recevoir de cette personne. Il faut accepter que jamais vous n’ayez ce que vous attendez de cette personne. C’est d’accepter aussi que vous ne puissiez jamais changer cette personne.

    Lorsque vous étiez enfant, vous aviez besoin de vos parents pour combler vos besoins affectifs. C’est normal qu’un enfant s’attende à recevoir de l’amour de ces parents. Mais en tant qu’adulte, il faut prendre conscience que ce n’est pas le rôle de l’autre de combler vos besoins. Vous pouvez les combler par vous même et ainsi, devenir responsable de votre bonheur.

    " En théorie, en pratique, ce n'est pas vraiment la réalité, nous avons toujours des attentes vis-à-vis de l'autre, des besoins de réparation, de manque de l'enfance, alors même si en théorie, nous ne devons pas demander à l'autre de combler nos besoins d'enfant, nous sommes loin d'être des êtres parfaits et nous attendons tous de l'autre qu'il vienne combler certains besoins de l'enfant, il faut un juste-milieu, ne pas laisser ses besoins dominer notre personnalité et venir gâcher nos relations, il faut pouvoir savoir lorsque nous en attendons de trop de l'autre les besoins de notre enfant intérieur ne doit pas empiéter sur l'adulte qui est en nous. Savoir reconnaître lorsque nous sommes disproportionnées est un ingrédient indispensable dans la communication avec l'autre..."

    Comment s’en sortir?

    Rien ne changera si vous ne faites rien. Dans ce cas-ci, c’est faux de dire que le temps arrange les choses. Il faut prendre le temps de vous retrouver. De retrouver votre identité, votre essence et de vous faire confiance.

    Ce n’est pas toujours nécessaire de quitter définitivement la personne toxique, surtout si c’est une personne à laquelle vous tenez vraiment (ex.: un enfant, un parent). Quelques fois de s’en éloigner quelques semaines ou mois ou même des années, peut être bénéfique. Le temps de reprendre des forces, de réfléchir et de se retrouver soi-même. Si plus tard, vous voulez rebâtir quelque chose avec cette personne, vous serez plus en état de le faire.

    Si pour vous, la meilleure décision est de couper les ponts définitivement, alors faites-le et sachez que ce n’est pas d’être égoïste que de penser à soi.

    Votre entourage (qui n’est pas au courant de ce que vous vivez pour la plupart du temps) vous dira sans doute: Tu as juste une mère, un père, ou un fils, etc. Tu devrais faire des efforts.

    Ces gens-là ne savent pas à quel point vous souffrez en dedans. La décision de couper les ponts n’est jamais facile. Mais à partir du moment où vous êtes bien dans votre décision, ce qu’en pensent les autres n’est pas vraiment important.

    Aucune relation ne vaut le coup de continuer à coup de chantage affectif, par peur de l’abandon.

    Sortir d’une relation toxique, ce n’est pas faire du mal à l’autre. C’est d‘ouvrir les yeux, d’ouvrir son cœur et de s’aimer assez pour ne plus accepter de vivre dans cette relation.

    Une personne qui vous aime vraiment vous laissera libre d’être vous-même. Aimer ce n’est pas SE donner et s’oublier, c’est de donner et partager.

     

    La personnalité toxique est particulièrement douée dans l’art de la manipulation.
    Elle vous a observé ; elle connaît donc vos points faibles, les mots qui font mouche, les gestes qui mettent à terre (et pas que physiquement), les silences qui effraient… Elle sait jouer sur la gamme de ces diverses possibilités et varie ses plaisirs au gré de ses envies, et de ses besoins.

    Face au manipulateur, plusieurs attitudes sont possibles. La fuite est souvent la plus recommandée, mais on ne fuit pas ainsi du jour au lendemain, les valises sous la main, et les enfants sous les bras. Ce serait tellement plus simple. Un post-it sur la table : “Tu m’as bien manipulé(e) mais c’est fini adieu ne cherche jamais à me revoir…”, et bye bye au manipulateur… Ça ne marche pas ainsi. La fuite, c’est l’éloignement, la mise à distance. C’est tenir la personnalité toxique au silence, ne plus lui donner aucune information, aucune nouvelle… aucune prise. Mais avant de pouvoir fuir, il faut s’armer. Pour supporter la période qui précède la fuite. Pour la rendre d’autant plus efficace qu’une personnalité toxique ne lâche jamais sa proie, ne se lasse jamais. Pour retrouver de l’énergie, et, indispensable, la confiance en soi qui a été tellement mise à mal.

    Avant toute chose, il faut déjà passer par une étape de deuil.
    Comme dit bien souvent, la personnalité toxique a repéré chez sa victime un instinct de “sauveur”. Elle joue sur cette corde sensible. Du fameux “Ce n’est pas ma faute!”, aux arguments les plus divers : “Avec ce que j’ai vécu enfant…”, “Je croyais que toi, tu m’aimais, que toi, tu saurais m’aider!”, “Tu avais promis de ne jamais me quitter.”… elle va perpétuellement réveiller chez sa victime l’instinct de protéger et la culpabilité, qui vont de pair.

    De plus, la victime est convaincue que parler normalement, communiquer réellement, sans heurt, avec la personnalité toxique, demeure possible. Il lui faut nécessairement deux étapes pour pouvoir avancer : comprendre qu’elle est sous emprise – donc vouloir en sortir , et renoncer à toute communication normale.

    En psychologie, le deuil ne concerne pas que la période qui suit un décès. C’est aussi la phase de renonciation à des croyances, des convictions, des certitudes.
    Si la victime a la conviction de pouvoir retrouver une communication normale, c’est qu’elle est dans l’attente, l’attente d’un changement. Et ce changement, elle l’attend dans le comportement du pervers manipulateur. Or, celui-ci ne changera jamais. 
    . Cette prise de conscience est indispensable, vitale, car elle permet d’attendre un autre changement, un changement intrinsèque à la victime, un changement dans sa propre attitude. La recherche de la relation idéale n’étant plus possible.
    Et le changement, dans la communication, c’est la victime elle-même qui va finir par le décider, à son rythme, et cette fois, avec son propre tempo. 

    La phase de deuil, ou renonciation aux croyances et aux principes que la victime s’était fixée dans sa recherche de relation idéale, ne se fait pas en quelques jours… car plus l’emprise a été forte, plus il faut du temps pour s’en dégager. Pour avancer dans cette phase de deuil, il faut commencer par se rendre imperméable, et devenir sourd aux attaques et aux reproches. Le deuil commence quand la prise de conscience a eu lieu, la victime sait donc comment agit le manipulateur. Ce sont ces actions auxquelles elle va petit à petit résister.
    La phase de deuil peut faire appel à la notion de refoulement ou de résilience
    . Avoir constaté et résisté aux chocs psychologiques permet d’avancer plus vite dans cette période.

    Cette phase de deuil est plus complexe à vivre encore lorsque le manipulateur est un parent. Il faut renoncer non seulement à toute communication normale, mais “tuer” l’image d’Epinal qui veut qu’un parent soit protecteur, aimant, présent pour permettre à l’enfant de s’épanouir et de trouver un parfait équilibre en tant qu’adulte.

    Pour progresser dans la phase de deuil, certains moyens sont possibles, qui sont les prémisses de la contre-manipulation, arme redoutée des… manipulateurs ; elle les déstabilise, elle casse leur construction mentale, et vous reprenez la main.
    Ainsi, s’opposer de manière claire est à éviter. En revanche, exprimer son propre ressenti est tout à fait possible :

    – Tu ne devrais pas faire ceci, ça ne te réussit pas…
    – Tu as raison. Je vais tout de même le faire, et je te remercie de t’inquiéter pour moi. Mais c’est important pour moi d’essayer.

    Ici, il s’agit uniquement d’exprimer votre ressenti.

    De même, réduire le temps de discussion, diminuer les échanges, fait que, à son tour, le manipulateur aura le sentiment de parler dans le vide. Moins vous en direz, moins la prise, sur vous, sera possible.

    – Tu as l’air fatigué(e). Tu ne devrais pas travailler sur ce dossier… Tu ne devrais pas sortir ce soir…
    – Je vais très bien. Mais je te remercie pour ta sollicitude.

    Quoi qu’il arrive, contrôlez votre colère et votre langage. Votre politesse face aux attaques déstabilise le manipulateur qui ne peut pas / plus dire de vous que vous êtes dingue, hystérique…
    Évitez tout autant de vous justifier :

    – Pourquoi as-tu fait ça ? Tu te rends compte de ce que tu as fait ?
    – Oui. Je me suis trompé(e). Mais comme le dit l’adage : “l’erreur est humaine”, et il n’y pas mort d’homme…
    (Attention à l’ironie ; elle ne doit être utilisée que lorsque vous êtes sûr(e) de vous…)

     

    La contre-manipulation s’apprend. Elle devient réflexe, mais il faut être patient. Observez la personnalité toxique. Votre première arme se trouve dans ses mots. Et tout comme elle use de l'effet miroir, vous allez apprendre à en faire de même.

    Vouloir sortir d'une relation toxique, révèle que vous êtes prêt(e), à vous respecter et à vous aimer davantage.. Bon courage à vous... 

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  • Commentaires

    1
    chantal
    Samedi 28 Mai 2016 à 01:02

    très beau travail graziella félicitation je pense que beaucoup de personnes pourront ce retrouver dans ce shéma émotionnels d'ailleur je partage ta publication qui pourra éclaircir beaucoup de personnes et j'espère leur apporter un peu de bonheur un grand merci a toi pour tes superbes publication bisous j'espère te lire bientôt cool

      • Mardi 31 Mai 2016 à 10:20

        Merci beaucoup pour ton partage et ton soutien. A bientôt wink2

    2
    LORENZOVESPISTA
    Mardi 31 Mai 2016 à 11:46
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