• Se fixer des objectifs Je vous propose un petit exercice pour vous fixer des objectifs pour les personnes qui ne savent pas quoi faire, comment faire, ou pour les personnes qui procrastinent, sachez que d'une part, on réalise sa vie avec les prises de conscience, mais on la réalise surtout avec l'action, si vous ne mettez rien en place, rien ne changera dans votre vie. 

    Prenez une feuille et un crayon, écrivez 10 objectifs qui vous tiennent à cœur, que ce soit dans le domaine professionnel, familial, santé, sport, peu importe.. 

    Ensuite, rangez cette feuille, une semaine plus tard, reprenez une feuille et inscrivez 10 objectifs qui vous viennent en tête sans relire la feuille de la semaine précédente. 

    Fait pareil la semaine suivante, jusqu'à obtenir 4 feuilles. 

    Une fois ces 4 feuilles remplie, mettez-les devant vous et entourez les objectifs qui reviennent chaque semaine, vous verrez que certains reviennent et d'autres pas. 

    Dans ceux qui paraissent 4 fois, c'est ceux-là que vous souhaitez vraiment accomplir pour le moment. 

    Choisissez-en 3, et sur une autre feuille, inscrivez les choses que vous pouvez mettre en place pour réaliser vos 3 objectifs.

    Inscrivez au minimum 5 choses à mettre en place par objectifs et chaque fois que vous réalisez une chose pour vos objectifs, félicitez-vous et récompensez-vous par de petites choses et ainsi de suite jusqu'à la réalisation de tous vos objectifs. 

     

    Bon courage à vous 

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  • Une philosophie du changement Une philosophie du changement

    Il n'est pas facile de changer. Tous les jours nous voyons des patients lutter pour briser des modes de comportement profondément ancrés en eux. Ce processus de changement est difficile pour tout le monde, pour nos patients, pour nous-mêmes, pour nos amis et nos proches.Nous sommes conscients du fait que les ouvrages de développement personnel font sans doute croire à la facilité d'un tel changement, et nous désirons vous mettre en garde contre ses hauts et ses bas. Attendez-vous que les transformations que vous êtes sur le point d'entreprendre ne soient pas de tout repos. Bon nombre de patients nous avouent avoir l'impression « d'avancer d'un pas et de reculer de deux ». Vous devez affronter un grand nombre d'obstacles en cours de route.

    1. Nous pensons que tout être humain possède un côté qui aspire au bonheur et à l'épanouissement. C'est ce qu'on appelle souvent la réalisation de soi. Selon nous, ce moi sain est enfoui sous des années de négligence, d'abus, de critiques négatives et d'un tas d'autres forces destructrices. Le processus de changement consiste en partie à réveiller ce côté sain de l'être et à lui redonner espoir. 

    2. Nous supposons que la satisfaction de nos besoins, ou désirs fondamentaux, va rendre la majorité d'entre nous plus heureux : le besoin d'établir des rapports significatifs avec autrui, le besoin d'indépendance et d'autonomie, le besoin d'acceptation et celui de se sentir apte, le besoin de réussir, d'être désirable, de compter, d'être apprécié par nos pairs, le besoin d'exprimer nos préférences et nos sentiments, et de nous affirmer, le besoin de nous amuser, d'être créateur, d'avoir des intérêts, des loisirs, des activités qui nous satisfont, le besoin d'aider notre prochain, de lui témoigner de l'attention et de l'affection.

    3. Chacun peut opérer en lui-même des transformations de base. Certaines personnes se montrent sceptiques à ce sujet et croient que notre personnalité de base est déterminée dans l'enfance, ou même plus tôt par notre bagage génétique, et qu'il est improbable, voire impossible, de transformer la personnalité d'un individu adulte. Nous rejetons catégoriquement cette notion. Tous les jours nous voyons des personnes se transformer radicalement. Mais nous convenons qu'il puisse s'avérer difficile de modifier des modes de comportement profondément ancrés. Le tempérament inné, ainsi que les influences du milieu familial et du milieu social, opposent des forces considérables à la volonté de changement. Toutefois, si ces obstacles freinent la transformation d'un individu, ils ne l'empêchent pas. Plus les premières expériences de la vie auront été destructrices, plus cette tâche sera rendue difficile, et plus nous aurons besoin du soutien des autres et probablement de plus de temps et d'effort.

    4. Nous allons tous résister aux changements qui affectent notre personnalité profonde. Cette croyance a des implications importantes. Cela suppose qu'il est très peu probable que nous puissions surmonter nos schémas si nous ne prenons pas en toute conscience la décision d'y parvenir. Pour la plupart, nous vivons par automatisme. Notre pensée, nos sentiments, nos relations interpersonnelles et nos actes reproduisent les mêmes scénarios de toujours. Ces modes de fonctionnement nous sont familiers, nous nous y sentons à l'aise, et nous sommes peu susceptibles de les modifier si nous n'y mettons pas un effort concerté, délibéré et soutenu. Nous nous leurrons si nous attendons d'un tel changement qu'il survienne de lui-même, car nous sommes condamnés à répéter les mêmes erreurs, à revivre ce qui nous a été légué par nos parents et nos grands-parents si nous ne prenons pas la décision de faire le nécessaire pour remédier à la situation.

    5. Nous faisons tout pour éviter de souffrir. Il y a du bon du mauvais dans cette propension. Pour la plupart, nous recherchons les expériences qui nous apportent plaisir et gratification : c'est bien l'autre côté de la médaille est que nous évitons les situations et les sentiments qui nous font souffrir, même lorsque le fait de les affronter nous aiderait dans notre évolution personnelle. Ce désir d'éviter la souffrance est un des obstacles majeurs à notre transformation. Pour vaincre nos schémas, nous devons accepter de faire face aux souvenirs qui réveillent en nous des émotions telles que la tristesse, la colère, l'anxiété, la culpabilité, la honte et l'embarras. Nous devons accepter d'affronter les situations que nous avons fuies toute notre vie par crainte de l'échec, du rejet ou de l'humiliation. Mais si nous refusons ces souvenirs et ces situations douloureuses, nous condamnons à reproduire sans cesse les scénarios qui nous font souffrir. Pour la plupart, nous fuyons ce qui nous fait de la peine, de nombreux patients renoncent à leur thérapie plutôt que d'affronter leurs émotions. Ils les fuient dans l'alcool ou les drogues, l'addiction au jeux, au shopping, au travail etc. Pour qu'une transformation ait lieu, nous devons apprendre à regarder en face les causes de notre souffrance.

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  • Le changement

    Les gens attendant parfois un déclic pour changer, pour se décider enfin à prendre leur vie en main. Un déclic.. Ah ! Que ce serait agréable de se réveiller un beau jour et de sentir que sans effort, on arrive à mettre en place des comportements plus justes, qui nous amènent une vraie libération. « la nuit porte conseil », « qui vivra verra », « à chaque jour suffit sa peine », « demain est un autre jour », on ne manque pas de petits proverbes qui, compris dans un sens rétréci, nous aident à ne rien faire, à attendre que cela vienne tout seul !

    Néanmoins, on ne peut nier que ce déclic arrive parfois. Peut-être même est-il déjà arrivé des dizaines de fois, mais on ne l'a pas toujours perçu. Parce que ce n'est si simple, le déclic n'est pas un coup de baguette magique qui nous effleure comme ça ! La vie distribue des opportunités et des obstacles de façon partiellement aléatoire ! « ce n'est parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles »

    La première question à se poser est essentielle : est-ce que je VEUX vraiment changer ! Aucun travail ne peut s'entamer véritablement si on élude cette décision. Ne vivrais-je finalement pas mieux en gardant mes habitudes, dans ma petite cage bien confortable ! Pourquoi faudrait-il que je change ? Est-ce possible ? Le chemin ne serait-il pas de m'accepter comme je suis ?

     

     

    Changer, évoluer, ce n'est pas si simple ! Globalement, on peut considérer que les changements comportementaux sont de deux ordres : les changements qui demandent un effort et les changements naturels.

    - Les changements qui demandent un effort sont, eux aussi, de deux ordres :

    a) ceux qui nécessitent chaque fois un nouvel effort, sans que jamais la situation ne s'améliore (comme l'effort nécessaire pour contrôler nos émotions)

    b) ceux qui sont difficile à mettre en œuvre au début mais qui, au fur et à mesure que l'on s'entraîne, deviennent moins pesants, jusqu'à disparaître (comme l'effort nécessaire pour oser parler en public).

    - Les changement naturels sont ceux qui se font un beau jour, sans l'avoir vraiment décidé. On se trouve dans la situation qui pose problème et de façon assez fluide, souvent inconsciente, on se comporte autrement, d'une manière aisée et bien plus heureuse. On est parfois ahuri d'avoir osé agir ainsi sans réfléchir, stupéfait de la facilité avec laquelle cela s'est produit, aux antipodes de ce que l'on aurait pu craindre !

     

    Ces changements-là sont évidemment les plus heureux, ils nous soulagent et nous mettent en joie. Mais ils n'arrivent pas sans raison. Ils sont souvent le résultat de longues heures d'introspection et d'exploration de nos zones obscures, qui nous amènent à déraciner nos souvenirs coinçant et nos croyances limitantes. Ce travail peut être comparé au labeur du paysan qui améliore sa terre : il retourne, aère, arrose et engraisse son champ et un beau jour les graines germent et donnent de beaux légumes. S'il sème à contre-saison, rien ne pousse. Il en va de même avec nos fonctionnement psychiques. Essayer de changer à contretemps, se forcer pour se forcer ne sert à rien, si ce n'est à se convaincre que malgré nos efforts, on n'y arrivera jamais, que la vie est comme elle est, qu'on ne peut pas faire ce qu'on veut. Le changement prend du temps et de la réflexion. Bouger les pions un à un, accepter les erreurs et contrer l'adversité. Chacun joue son rôle et petit à petit le jeu évolue en notre faveur.

    Le mythe du déclic est peut-être une dérive de notre époque du tout, tout de suite. Un clic et je t'ai en ligne. Un clic et je te dis ce que je pense. Je ne dois plus attendre de te rencontrer, je ne prends plus le temps de décanter ni d'analyser. J'allume la lumière d'un clic, je réchauffe le plat d'un clic, j'écoute mes messages, d'un clic et je zappe d'un clic !

     

    Bien que nous soyons, pour notre plus grand confort, à l'époque des voitures qui démarrent d'un tour de clé, les efforts qu'on devrait faire pour évoluer dans nos comportements sont comparables à ceux qu'on fournissait jadis, lorsqu'il fallait démarrer les automobiles avec une manivelle ! 

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