• Qu'est-ce que le schéma d'Échec? Schéma d'Échec :

    Ce schéma correspond à la croyance selon laquelle on a échoué, on échouera inévitablement, on est incapable de réussir aussi bien que les autres (études, carrière, sports, etc.. ) Souvent, le patient se juge stupide, inapte, sans talent, ignorant, inférieur aux autres, etc..

    Les patients ayant un schéma d'Échec ont la croyance qu'ils ont échoué, par rapport à leurs pairs, en matière de réussite : carrière, argent, statut, scolarité, ou sport. Ils se sentent, à niveau égal, fondamentalement incompétents par rapport aux autres – ils sont bêtes, inaptes, sans talents, ignorants, ils pensent, qu'au fond d'eux-mêmes, il leur manque quelque chose : ce qui est nécessaire à la réussite.

    Dans les comportements typiques de ces patients, on trouve la soumissions à leur schéma (ils se sabotent eux-mêmes ou agissent sans enthousiasme), l'évitement (ils procrastinent, ou même n'entament pas du tout la tâche) et la compensation (ils travaillent sans relâche ou ils font, d'une manière ou d'une autre, tout pour réussir). Les compensateurs qui ont une schéma d’échec pensent qu'ils ne sont pas aussi intelligents ou doués que les autres, mais qu'ils peuvent s'en sortir en travaillant avec acharnement. Ils parviennent souvent à d'excellent résultats, mais toujours avec le sentiment d'avoir triché. Au monde extérieur, ils apparaissent comme des gens qui réussissent, mais en leur for intérieur, ils se croient au bord de l'échec.

    Il est important de faire la distinction entre les schémas d’échec et d'idéaux-exigeants. Les patients qui ont un schéma d'idéaux-exigeants croient qu'ils ont échoué dans l'atteinte de normes élevées qu'ils avaient fixées, mais ils admettent malgré tout qu'ils ont fait aussi bien, ou même mieux, qu'une personne moyenne dans la même situation. Les patients ayant un schéma d'échec pensent, au contraire, qu'ils ont fait moins bien qu'une personne moyenne appartenant à leur groupe de pairs, et ils ont souvent raison car la plupart des patients ayant un schéma d'échec ont été moins performants que la personne moyenne de leur groupe de pairs. L'échec est devenu une prophétie qui s'auto-accomplit dans leur vie. Il faut aussi distinguer le schéma d'échec de celui de dépendance/incompétence, qui est plus en rapport avec le fonctionnement quotidien qu'avec la réussite. Le schéma de dépendance concerne la prise de décision quotidienne et la prise en charge de soi-même dans la vie courante. Le schéma d'échec est souvent lié à un schéma d'Incompétence. En se sentant en échec dans les domaines de la réussite, la personne se sent déficiente.

     

     

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  • Schéma de dépendance/incompétence.

    Ces patients se croient incapables de faire face aux responsabilités journalières sans l'aide des autres par exemple : gérer son argent, résoudre les problèmes de tous les jours, faire preuve de bon sens, aborder de nouvelles tâches, prendre des décisions. Ils disent souvent : je suis incapable de… Ce schéma se manifeste souvent par une passivité ou un manque d'initiative envahissants.

    Ces patient apparaissent comme infantiles et réduits à l'impuissance. Ils se sentent incapables de se prendre en charge eux-mêmes, trouvent que la vie les accables, et s'estiment incapables de s'adapter. Ce schéma contient deux éléments.

    Le premier, c'est l'incompétence : ces patients manquent de confiance dans leurs décisions et leurs jugements, lorsqu'il s'agit de la vie courante. Ils détestent et redoutent d'affronter seuls des choses nouvelles, ils se sentent incapables de s'attaquer seuls à des tâches nouvelles et ils croient qu'il leur faut quelqu'un pour leur montrer la marche à suivre. Ces patients se sentent comme des enfants qui seraient trop petits pour survivre seuls dans le monde, sans parents, ils pourraient mourir. Dans la forme extrême de ce schéma, les patients ont la croyance qu'ils sont incapables de se nourrir, de se vêtir, de se mettre à l'abri, d'aller d'un endroit à un autre, ou, tout simplement, d'accomplir les tâches de la vie courante.

    Le second élément – la dépendance – découle du premier. Comme ces patients se sentent incapables de fonctionner par eux-mêmes, leurs seules possibilités sont, soit de trouver d'autres personnes pour s'occuper d'eux, soit de ne pas fonctionner du tout. Les gens qu'ils trouvent pour s'occuper d'eux sont habituellement des parents, ou leurs substituts, tels que des partenaires, des frères, des sœurs, des amis, des employeurs – ou des thérapeutes. Le personnage parental fait tout à leur place, ou alors leur montre la marche à suivre à chaque nouvelle étape qu'ils ont à affronter. L'idée centrale est : je suis incompétent, donc je dois dépendre des autres »

    Les comportements typiques sont : demander de l'aide aux autres, poser constamment des questions lors de tâches nouvelles au travail, demander de façon répétitive des avis pour des décisions, avoir de la difficulté à voyager seul et à gérer ses finances seul, abandonner facilement, refuser des responsabilités supplémentaires (une promotion professionnelle par exemple), éviter de nouvelles tâches. La difficulté à conduire une voiture est une image typique de ce schéma. Les gens qui ont un schéma de dépendance ont souvent la crainte de conduire seul et ils évitent cette situation, ils pourraient se perdre, leur voiture pourrait avoir une panne, et ils ne sauraient pas quoi faire. Quelque chose d'imprévu pourrait se produire, qu'ils ne seraient pas capables de gérer. Ils ont donc besoin de quelqu'un près d'eux qui puisse soit leur donner la solution, soit gérer le problème à leur place.

    Ces patients n'arrivent généralement pas en thérapie avec le but de devenir plus indépendants ou moins incompétents. Ils viennent chercher un produit miracle, ou bien un expert qui leur dira ce qu'il faut faire. Les problèmes qu'ils présentent sont l'anxiété, l'évitement phobique ou des problèmes physiques induits par le stress. Ils sont parfois déprimés car ils n'osent pas quitter un partenaire ou une personnage parental qui abuse d'eux, les frustre ou les contrôle, cet individu est souvent une personne qui ressemble au parent qui a induit le schéma, car ils ont la croyance qu'ils sont incapables de survivre seuls. Leur but est généralement de se débarrasser de ces symptômes plutôt que de changer leur sentiment profond de dépendance.

    Un petit pourcentage de patients ayant ce schéma de dépendance compensent ce schéma en devenant contre-dépendants. Bien qu'en profondeur ils se sentent incompétents, ils insistent à se débrouiller pour tout faire par eux-mêmes. Ils refusent de compter sur quiconque. Ils ne veulent pas être dépendants, même dans les situations où cela serait normal. Comme des enfants pseudo-matures qui auraient grandi trop tôt, ils se débrouillent seuls, mais avec une anxiété très importante. Ils prennent en charge de nouvelles tâches, ils prennent leurs propre décisions, ils parviennent à bien se débrouiller et à prendre de bonnes décisions, mais à l'intérieur, ils ressentent toujours que, cette fois-ci, ils ne vont pas en venir à bout.

     

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